D’aussi loin que je me souvienne, je ne savais pas ce que je voulais faire. Pas que rien ne m’intéressait, au contraire. Mais mettre le doigt sur ce qui me fait vraiment vibrer, difficile.
Je me suis convaincue que je n’avais pas de passion. Et je me suis convaincue que c’était bien d’avoir une passion. Que les personnes sans passion étaient moins intéressantes, moins vivantes, moins tout court. Un peu comme si j’étais incomplète sans passion.
J’ai traversé la première moitié de ma vie professionnelle à voguer au gré du courant. Toujours dans la même direction générale, mais sans vraiment connaître la destination. J’ai commencé une formation, puis une autre. J’ai appris une langue, puis une autre. J’ai repris une formation, puis une autre, que j’ai finalement menée à terme alors que je l’avais commencée dans le seul but de m’ouvrir la porte à une autre formation, que je n’ai pas faite. Je suis devenue maman, j’ai travaillé un petit peu, puis j’ai arrêté. J’ai repris une formation, sans jamais vraiment exercer le métier qui en a découlé.
J’ai passé vingt ans à tâtonner, à essayer d’avancer vers un but dont je n’arrivais pas à lire le nom. C’est fatigant.
Puis je me suis réveillée. J’ai décidé de faire quelque chose de ma vie: j’ai décidé que le jour de ma mort, je serai fière et sans regrets.
L’Univers, mes anges gardiens, ou la lumière divine en moi a guidé mes pas vers le coaching. Et là, ça a été comme si toutes les pièces du puzzle de ma vie, qui flottaient autour de moi dans une apparente anarchie, se réunissaient pour faire émerger une image cohérente. L’image de mon but.
Le but de ma vie est d’inspirer le plus grand nombre et déposer au coeur de chacun une étincelle de transformation pour s’autoriser à créer une vie plus joyeuse, aisée, responsable et abondante.
Merci Marcelle Della Faille et toute la communauté d’AFICEA. Merci Laurent Marchand et Luc-Marie Elissalde. Merci la vie. Merci.