Vendredi, 22h47. Je suis fatiguée. J’ai bien bossé. J’ai même sacrément bossé. Dans le faire et dans l’être. Sur ces 2 derniers jours, j’ai ressenti des abondances, des évidences d’abondance. Mais je suis tellement fatiguée que je n’arrive plus à me souvenir de quoi il s’agissait. C’était un peu comme des “Aha moments”, comme disent les anglophones. Sauf qu’avec mes 2 neurones encore actifs, je n’arrive plus à connecter le contenu du Aha… Je crois que je ferais mieux d’aller me coucher et revenir demain…

 

Samedi 17h25. Quel bien ça fait de dormir! Déconnecter. Se reposer corps et âme. J’en ai même oublié que j’avais un article en jachère!

Je me souviens des sensations d’abondance vécues ces derniers jours, mais pas des réflexions qui les ont accompagnées. Ca me fait sourire. On est tellement accrochés à notre tête (je me permets de dire “on” parce que je sais que je ne suis pas la seule…). Et pourtant je connais encore plus cartésien que moi. Un ami a même eu peur que je parte en dérive psychique ou sectaire en me voyant parler d’abondance et d’Univers. Rassure-toi, j’ai les pieds bien ancrés. Et la tête connectée aux étoiles 😉

Mais là pour le coup, je dérive… Accrochée à la tête, voilà où j’en étais. Je cherche à me souvenir avec la tête, comme si le souvenir du corps, des sens ne suffisait pas à valider l’expérience. Et ce faisant, je sens profondément l’enseignement inclus dans cet oubli: lâche la tête! Ne limite pas ta réalité à ce que tu comprends, expliques, analyses avec brio et enregistres au niveau cognitif.

C’est drôle, une fois encore c’est tellement plus facile à voir chez les autres. Tu sais, cette bonne vieille histoire de brindille qui se transforme en bûche quand l’oeil ne t’appartient pas. Dans mes cours de Kundalini Yoga par exemple, j’encourage régulièrement à ressentir plutôt que comprendre ou analyser. Dans mes séances de coaching itou. C’est intuitif, ciblé au laser, mais pas nécessairement passé à la moulinette du mental. Et dans les 2 cas, c’est chez les autres…

Walk the talk disent les anglophones. Pour le reste du weekend, je m’invite à ressentir l’ouverture de mon coeur, immense, puissante, infinie, la paix qui l’envahit et la confiance absolue en qui s’en dégage. Et peu importe ce que la tête en pense.

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