D’aussi loin que je me souvienne, la religion n’a jamais été ma tasse de thé. Enfant sans confession, j’étais intriguée par “l’école du dimanche” dont parlaient mes camarades. J’ai donc voulu y assister pour voir ce que c’était. Je ne me souviens pas grand chose de cette expérience, si ce n’est que je ne comprenais pas pourquoi l’école du dimanche avait lieu le jeudi, et que je n’ai jamais eu envie de répéter l’expérience.

En grandissant, j’ai commencé à ressentir de plus en plus clairement une aversion pour la religion et à me définir comme athée. Comment pouvait-on croire à toutes ces histoires improbables et soutenir un pouvoir si manifestement truffé d’incohérences?

A l’approche de la trentaine j’ai commencé à comprendre que religion et spiritualité n’étaient pas des synonymes, loin s’en faut. J’ai alors progressivement et de plus en plus intégré la spiritualité dans ma vie. Et surtout réalisé qu’elle avait toujours été présente, de manière anonyme.

Les années passent, les formations et la vie me font grandir, et j’entends parler de guru, de maître, de mentor. Il m’a fallu encore quelques années pour en comprendre tout le sens, tout l’intérêt.

Un guru, dans son sens littéral sans connotation occidentale teintée de manipulation, est celui ou ce qui fait passer de l’ombre à la lumière, de l’ignorance à la connaissance. C’est un guide, et ce guide peut être une personne, mais aussi un livre ou une expérience.

Mentor, un précepteur de la mythologie grecque, a donné naissance à un nom commun reprenant ses qualités:  une personne qui a acquis sagesse et expertise grâce à son expérience, et peut nous conseiller et nous soutenir dans notre propre développement. A son contact, on bénéficie surtout de l’énergie, la vibration qui est la sienne, qui élève notre propre vibration.

Aujourd’hui, j’ai compris que m’atteler à un mentor ne diminue pas ma valeur, mon autonomie, mon indépendance et j’en passe. Cela me permet simplement d’aller plus vite, plus loin, avec un peu moins d’efforts. Comme le coureur cycliste qui se colle derrière un autre pour avancer un peu plus facilement.

A propos d’attelage, vous savez d’où vient le mot “coach”? Du temps des voitures tirées par les chevaux. Le cocher, ou coach en anglais, était celui qui accompagnait les passagers à destination. Comme quoi, retourner à la source du mot est toujours bénéfique pour en saisir son sens pur, débarrassé des a priori et connotations qui lui collent à la peau.

Je suis coach. Des personnes choisissent de voyager un bout de chemin avec moi. Je les accompagne à destination.

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