Je me promène ce matin, comme presque tous les matins, et me laisse emporter par l’inspiration du moment. Mes pensées suivent le rythme de mes pas et me dirigent vers l’intention que j’ai envie de poser pour ce mois de janvier.

Mes intentions sont rarement mentales. Le moins possible en tout cas. Je les laisse émerger de la Source, de la part en moi qui sait, qui est divine, lumineuse et connectée à mon âme. Et ce matin, c’est une phrase tirée du livre “Joy of Business” de Simone Milasas que j’ai adoré lire l’été passé qui refait surface: money follows joy, joy never follows money.

Cette phrase qui réapparaît dans mon esprit précisément au moment où je m’ouvre à accueillir l’intention qui colorera mon mois me guide tout droit vers la joie, le plaisir. Priorité à la joie. Remettre la joie au centre. Me laisser guider par la joie, l’envie, le plaisir. Et m’ouvrir à tous les possibles. Accueillir tout ce que la Vie a de merveilleux et abondant à m’offrir en focalisant mon attention sur la joie.

Ca a l’air facile comme ça, et pourtant! Notre mental a été tellement bien éduqué à considérer que seul ce qui est dur a de la valeur, qu’il faut mériter sa peine, que le plaisir ne peut être qu’une récompense, etc… que mettre la joie en priorité et comme objectif premier de sa journée, de ses actions, de ses décisions constitue un challenge de chaque instant. Honorer cette intention sera un joli défi que je me réjouis de relever.

Mais revenons à l’Univers farceur. Directement après la naissance en ma conscience de cette intention me vient l’envie de faire une vidéo. Des mois se sont écoulés depuis la dernière fois que j’ai enregistré quelques mots, et l’envie soudaine de partager par ce canal me met en joie. Départ!

Je suis une fille du sud. J’aime le chaud, le vert, la mer, le soleil, l’été. Là, en janvier en Suisse, l’ambiance est plutôt au gris-brun. Les arbres sont comme morts, le ciel est bas, et la nature ne nous a pas encore ravi les yeux en enfilant son doux manteau blanc. Bref: très peu inspirant pour moi… Je décide donc de descendre à la plage, “ma” plage, un coin paradisiaque quelle que soit la saison et toutes météos confondues.

Après avoir esquivé la tentative de sabotage de mon mental (Mais tu es sûre que tu veux descendre à la plage maintenant? Tu as déjà pris une heure de retard sur le programme que tu t’étais fixé ce matin. Et tu n’avais pas prévu de faire une vidéo, ce qui va encore prendre du temps et mettre à mal ton planning!), j’attrape ma perche à selfie, vérifie la batterie de mon téléphone (21%) et saute dans ma voiture.

Arrivée au bord du lac, je sors le tout de mon sac, fais faire un demi-tour à la caméra et bam! Tout s’éteint. Batterie morte, avec le petit signe très pâle d’un filament rouge et d’une prise USB pour dissiper tout doute quant à la cause du black-out . C’est un gag? Il y a une minute, j’avais encore 20% de batterie! Bon, il ne me reste plus qu’à profiter de l’Ici et Maintenant, le savourer, m’en délecter… et rentrer le téléphone vide mais le coeur plein.

3 minutes chrono après avoir mis mon téléphone à charger, j’ai la preuve que l’Univers conspire à me guider vers la joie, soutient mon intention “malgré moi” et m’invite à adopter son sens de l’humour. Après 3 minutes seulement, la batterie indique 27%. Vous avez déjà vu une batterie se charger si vite? Quelle blague!

Au final, je n’ai pas de vidéo, mais 90 minutes de plus d’une joie légère et créative au compteur du jour,  un nouvel article, et un téléphone rechargé…

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